Perspective, tout est perspective

 

Plus j’avance, et plus j’en suis convaincue : tout est question de perspective. C’est l’histoire de la bouteille à moitié pleine ou à moitié vide. Les choses sont, et nous posons notre regard dessus, ce qui leur donne vie. Regard étonné, amusé, agacé, apeuré, regard désespéré ou optimiste… Bien sûr, la vie est plus ou moins facile, agréable, drôle, elle peut aussi être tragique. Mais la façon dont nous la considérons peut tout changer, la distance que nous y mettons aussi. L’image que l’on se fait des choses, des autres, et de soi-même aussi, les croyances que l’on a sur la vie, sur ce que nous pensons devoir en faire sont aussi des conditionnements qui nous enferment et restreignent le champ des possibles. En prenant conscience de cela, il devient envisageable de créer ce qui nous convient et de devenir, peu à peu, acteur de notre réalité. Remettre en question ses certitudes permet finalement d’avancer. Le chemin est long et caillouteux, il n’en est pas moins passionnant.

« Celui qui connaît la paix intérieure n’est pas plus brisé par l’échec que grisé par le succès. »
Matthieu Ricard « Plaidoyer pour le bonheur »

Comments

[muriel]

Belle réflexion...Si vraie...Mais moi, je n'ai jamais su dessiner une perspective!:)

[Miss Zen]

Je suis vraiment d'accord avec toi, le regard que l'on porte sur les choses, nos émotions est capital. Changer son regard, c'est changer son humeur et je crois que dans la plupart des situations c'est possible...

[ameva]

oui ...

soupir !

[Hélène]

C'est comme regarder un objet ...Il suffit de se déplacer de quelques pas, et c'est tout l'angle de vue qui est changé...Pourtant lui est toujours le même...



Je te souhaite un beau point de vue :)

Bises

[elcanardo]

Vaste programme et donc vaste chantier.. toute une vie pourrait ne pas y suffire. C'est la quête ultime que celle du bonheur. Pour ma part, j'ai appris à reconnaître les "petits" bonheurs, ce sont comme des cailloux sur ce chemin sinueux qu'est mon existence. Rien ne les distingue, ils sont là au même titre que les autres. En fait, ils se placent là où on veut bien leur laisser la place et ensuite ils grandissent... ou pas (d'ailleurs)



Merci pour tes mots et cette réflexion partagée.. c'est tout doux !



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