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de la lune aux étoiles
10 octobre 2011

Des ombres

 pc3

Qui sommes nous, nous qui courons le matin, d'un train à l'autre, d'un quai de gare à une station de métro, voyageurs pressés, stressés, comprimés, automates hagards...

Course folle. Après quoi courons-nous? Ou que fuyons nous? Parfois, ça me donne le vertige de voir la foule qui grouille, les embouteillages humains, les bousculades et l'agressivité qui s'en suit, les formes en mouvement, qui s'engouffrent dans les tunnels et souterrains qui constituent le paysage matinal de l'usager du métro.

Dans ce tumulte, la pause café, en descendant du train, est un véritable sas, chaque fois qu'elle est possible. Elle permet, l'espace d'un instant, de se retrouver et de reprendre sa respiration avant la journée de travail. S'extraire du brouhaha quelques minutes, pour mieux repartir...

Et puis ce matin, un duel duo gourmand pour accompagner le café...

pc1

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Commentaires
P
j'aime bien ce que dit Armelle il y a un côté absurde dans ce que nous vivons au quotidien..<br /> pour ma part je n'ai vraiment pas à me plaindre, rien à voir avec ce que vous vivez à Paris, ou dans d'autres grandes villes, tout faire très vite, passer à côté des choses, encore que avec vos blogs je me rends compte que vous savez aussi vous poser...<br /> tiens un truc qui m'agace, ce sont les supermarchés, même un tout petit supermarché à une dizaine de kms de chez moi, les caissières vont à une vitesse folle pour enregistrer, et moi je n'arrive jamais à suivre;.. elles m'épuisent, elles sont épuisées......mais elles ont un rythme à tenir, ouf complètement ouf....
Z
Comme je te comprends, ça me fait toujours cette impression à Paris dans le métro, c’est tout juste si les gens se regardent parfois, surtout le matin, tout le monde a soit ses écouteurs, soit son journal, ça fait tout drôle. Et puis dès qu’ils descendent, ils speedent comme des malades ou des zombis vers je ne sais où, mais à une vitesse folle. Ils se bousculent sans s’excuser, toujours avec les écouteurs dans les oreilles ! Moi ça me fait un peu peur je l’avoue, car je me dis que si je vivais là, je ferai sans doute pareil et d’ailleurs j’ai bossé un mois à Paris et je courrais aussi vers la sortie, c’est comme un rythme que l’on prend malgré soi ! C’est ouf, comme ils disent :) Alors je comprends les petites douceurs avec le café, je ferais pareil, c’est certain ! Bises
C
Je fréquente Paris deux fois par mois depuis presque 3 ans. Je me sens happée, chaque fois c'est étouffant, angoissant par instant. Provinciale, femme de la campagne je ne suis pas habituée à cela, à ces têtes qui se regardent et se sourient peu. Une froide distance...
M
Moi, j'ai tendance à trop ralentir le matin et du coup je me fais gronder par Roméo car il a une peur bleue d'arriver en retard à l'école!:)<br /> Sinon, comme toi je me pose la même question...Les gens pressés et agités m'effrayent un peu à vrai dire...
T
Un peu de douceur dans tout ce maelstrom quotidien...
de la lune aux étoiles
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