Des ombres
Qui sommes nous, nous qui courons le matin, d'un train à l'autre, d'un quai de gare à une station de métro, voyageurs pressés, stressés, comprimés, automates hagards...
Course folle. Après quoi courons-nous? Ou que fuyons nous? Parfois, ça me donne le vertige de voir la foule qui grouille, les embouteillages humains, les bousculades et l'agressivité qui s'en suit, les formes en mouvement, qui s'engouffrent dans les tunnels et souterrains qui constituent le paysage matinal de l'usager du métro.
Dans ce tumulte, la pause café, en descendant du train, est un véritable sas, chaque fois qu'elle est possible. Elle permet, l'espace d'un instant, de se retrouver et de reprendre sa respiration avant la journée de travail. S'extraire du brouhaha quelques minutes, pour mieux repartir...
Et puis ce matin, un duel duo gourmand pour accompagner le café...