Tourbillon
Il est des journées dans lesquelles trouver un petit moment pour se poser et reprendre son souffle relève de l'exploit. Et il arrive même que ces journées se succèdent et que les semaines passent à la vitesse de l'éclair, avec la sensation désagréable de ne pas avoir vécu les événements mais d'avoir été traversée par eux, tourbillon épuisant d'une vie dans laquelle on cherche le fil auquel se raccrocher pour comprendre dans quel sens on va et pour savoir quel sens elle a. Malgré l'organisation, les simplifications, les résolutions, tout s'emballe et le temps nous échappe. Et c'est le service minimum de survie qui prend le relai!
Pas d'affolement, rien de grave, cette course va s'arrêter, l'apaisement est au coin de la rue, là, pas loin, juste après...
Ce qui est sûr, c'est que les emplois du temps bien remplis ne me donnent pas la sensation de vivre. Bien au contraire, ce sont les plages vides, à remplir - ou pas - à ma convenance, et non selon les convenances, qui me permettent d'intégrer, de digérer ce qui est aborbé trop vite et de pouvoir en profiter.